Essais

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Ismaïl Pacha – Khédive d’Egypte (Perrin, 2021)

Pour certains, il a été un désastreux dilapidateur, pour d’autres, un grand réformateur. Alors que retenir d’Ismaïl Pacha, ce khédive singulier que l’on surnommait « le Magnifique », tant pour ses réalisations que pour son goût du faste ?
Né en 1830, le petit-fils du grand Méhémet Ali gouverne l’Égypte de 1863 à 1879. Mais alors que son grand-père, un Turc illettré de Macédoine, conquiert le pouvoir par les armes, Ismaïl se voit offrir sur un plateau une Égypte prospère et stratégiquement bien placée sur la route des Indes. La voie est donc toute tracée pour que ce pays se modernise et se rapproche des grandes puissances européennes : Ismaïl Pacha mène à bien la percée du Canal de Suez en 1869, mais il améliore aussi considérablement l’enseignement, le système judiciaire, les voies de communication et l’équipement urbain. Mais s’il dépense beaucoup d’énergie pour réformer son pays, il dépense bien plus encore en trésorerie ! Gaspillant une fortune pour arracher à la Sublime Porte le titre de khédive qui devient alors héréditaire, il conduit l’Égypte à la ruine financière – ce qui le contraint à abdiquer en 1879.

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« La grande aventure de l’égyptologie » (Perrin, 2019)
C’est à la Renaissance que les Européens redécouvrent l’Égypte ancienne. Dans un décor de sable et d’eau, des vestiges somptueux révèlent aux rares voyageurs un musée à ciel ouvert, un monde fascinant où semblent se confondre les morts et les vivants, les hommes et les animaux, les pharaons et les dieux. De 1798 à 1801, les savants et artistes emmenés par Bonaparte passent la vallée du Nil au peigne fin. La publication de leur monumentale Description de l’Égypte relancera l’égyptomanie dans toute l’Europe.
Mais ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard que l’égyptologie scientifique voit le jour, avec le déchiffrement des hiéroglyphes. Se révèlent alors, peu à peu, les différents aspects d’une civilisation exceptionnelle. Et l’engouement du grand public pour le pays des pharaons s’envole au rythme des découvertes : le Serapeum de Saqqara, les momies royales, la tombe de Toutankhamon, le trésor de Tanis, la barque de Khéops…

Ce livre rassemble toutes ces recherches, les décrypte et retrace le parcours de leurs auteurs : Champollion, Lepsius, Wilkinson, Mariette, Belzoni, Brugsch, Carter, Desroches Noblecourt, Ahmed Fakhri… et tant d’autres. Les rivalités nationales ne sont pas absentes dans cette grande aventure qui se poursuit aujourd’hui avec des techniques de pointe.

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Ils ont fait l’Egypte moderne (Perrin, 2017)
L’Égypte ne se réduit pas à une brillante civilisation antique dont on admire inlassablement les vestiges. C’est aussi le plus grand pays du monde arabe, un pays jeune, dynamique et surprenant, qui a été en 2011, avec son emblématique place Tahrir, au coeur d’un « Printemps » avorté.

Après avoir subi plusieurs occupations étrangères, la terre des pharaons s’était en quelque sorte assoupie. Elle a été brutalement confrontée à la modernité en 1798 lorsque Bonaparte y a débarqué, avec ses soldats, ses savants et ses artistes. Dès lors, le sentiment national n’a cessé de s’affirmer. Ce livre raconte l’histoire de ce réveil et des nombreux soubresauts qui en ont résulté, à travers vingt acteurs de premier plan : des dirigeants politiques, comme Méhémet Ali, Nasser ou Sadate ; des intellectuels attirés par les Lumières, comme Tahtawi ou Taha Hussein ; des penseurs musulmans tournés vers la tradition, comme Mohamed Abdou ou Hassan al-Banna ; des écrivains et des artistes novateurs, comme Naguib Mahfouz ou Oum Kalsoum…

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SADATE – Biographie (août 2013)
Un grand homme d’Etat, courageux et visionnaire, qui a permis à l’Egypte de conclure la paix avec Israël et de récupérer le Sinaï ? Ou un politicien retors, qui a conduit son pays dans l’impasse et ouvert la porte aux islamistes ? Si Anouar al-Sadate reste très controversé, tout le monde s’accorde à reconnaître que ses initiatives spectaculaires – le déclenchement de la guerre du Kippour en octobre 1973 et son voyage à Jérusalem quatre ans plus tard – ont changé la donne au Moyen-Orient. Né dans un village du delta égyptien, ce nationaliste farouche a commis des attentats, a passé des années en prison, s’en est évadé et a vécu dans la clandestinité, avant d’appartenir à la junte militaire qui a pris le pouvoir en 1952. Il est resté dans l’ombre de Nasser pendant dix-huit ans, avant de lui succéder. Puis il n’a cessé de surprendre. Son assassinat, en pleine parade militaire, a mis un terme tragique à une vie pleine de contradictions. Les « années Sadate », qui ont laissé des traces profondes, sont une clé essentielle pour comprendre l’Egypte d’aujourd’hui.


Champollion par lui-même (août 2012)
Champollion, ce fou d’Egypte mort à 41 ans, a entretenu une correspondance quasi quotidienne avec son frère aîné. Robert Solé puise en priorité dans ce matériau, amis aussi dans d’autres documents, parfois inattendus, pour nous dévoiler l’autoportrait d’un savant farouche, passionné dès le plus jeune âge par les langues anciennes. On le découvre amoureux, stratège, fin politique, sans pitié pour ses rivaux, à genoux devant l’Egypte qu’il admire et connaît par coeur avant même d’y aborder. Sa vie est un combat. Combat contre les puissants, contre Paris et ses élites, contre l’Académie qui le boude, contre la pénurie de moyens, contre la maladie. Nous suivons à chaque étape de sa vie cet infatigable épistolier, saisi de stupeur et d’admiration devant chacune des statues qu’il découvre, et nous décryptons, par-dessus son épaule, les hiéroglyphes dont il a percé les mystères.

Billets – Le Monde (mars 2012)
Ni éditorial, ni analyse: le billet est tout juste un clin d’oeil, une manière d’aborder l’actualité… de biais. Je nie suis livré à cet exercice de novembre 2006 à février 2011, quotidiennement, en dernière page du Monde. Parmi ces quelque 1100 billets, j’en ai choisi 180 qui continuent à illustrer nos soucis et nos manies. II faut absolument com-mu-ni-quer, surtout si on n’a rien fait ou rien à dire. On sonde le corps électoral trois fois par jour, à tout propos, pour lui révéler ses doutes et ses intentions cachées. Nous patinons sur des écrans, le portable collé à l’oreille. Au moindre ennui, nous zappons, pour changer de chaîne, d’époque ou de genre, passant de la réalité à la fiction, du génocide à la gaudriole. Mieux que la télé, Internet nous offre un cybercafé du commerce, ouvert 24 heures sur 24, où il y a à boire et à manger. Et, pendant ce temps, le réchauffement climatique n’a pas fini de nous donner froid dans le dos…


Le pharaon renversé (mai 2011)
Le peuple égyptien a renversé son Pharaon ; cela n’était jamais arrivé en trois mille ans… Robert Solé nous raconte cette révolution de l’intérieur.
« Ce mouvement ne fait que commencer. Mais tout s’est joué en une vingtaine de jours, qui ont changé l’Egypte. Ce sont ces vingt jours que j’ai choisi de raconter, de la façon la plus précise, la plus détaillée possible, en éclairant à la lumière des changements considérables qu’a connus l’Egypte.  »
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La Vie éternelle de Ramsès II (mai 2011)

Défi à la mort, objet de curiosité, source d’effroi et de fantasmes, les momies égyptiennes ont toujours fasciné les humains. Que dire alors de la momie du plus emblématique des pharaons, exposée au Musée du Caire et quasiment intacte depuis trente-deux siècles ?
Robert Solé se penche ici, en historien et en romancier, sur la vie posthume de Ramsès II. Ce récit minutieux est interrompu de temps en temps par la voix du pharaon : lui seul peut témoigner de ses interrogations et de ses tourments. Si son voyage dans l’outre-tombe ne s’est pas passé comme prévu, le grand Ramsès espère toujours passer devant le tribunal divin pour accéder à la vie éternelle…
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L’Égypte d’hier en couleurs, avec Max Karkégi (2008)

Dès les années 1860-70, nombre de photographes européens s’installent en Egypte: les paysages sont somptueux, la lumière exceptionnelle et les Egyptiens accueillants. Le tourisme ne tarde pas à apparaître : les bateaux à vapeur de la compagnie de Thomas Cook commencent à circuler sur le Nil. Le voyage – qui reste une expédition – tente néanmoins de plus en plus de voyageurs. Au début du XXe siècle, les premiers hôtels de luxe attirent la haute société. L’Egypte devient une destination convoitée par les Européens fortunés. Des milliers de cartes postales franchissent bientôt les frontières, donnant des nouvelles à la famille, envoyant d’affectueuses pensées aux amis, fournissant des détails sur la vie locale, faisant rêver, à grand renfort d’images choisies, ceux qui sont restés dans les brumes du Nord. On se repaît d’orientalisme et d’exotisme.

L’exceptionnelle collection de cartes postales en couleurs, réunie par Max Karkégi et qui est ici présentée pour la première fois par Robert Solé, compose une Egypte à mi-distance du rêve et de la réalité. Ceux qui connaissent le Caire actuel s’étonneront de découvrir des places désertes et fleuries là où s’étend aujourd’hui un quartier populaire; ceux qui ont vu le Sphinx récemment n’en reviendront pas de le voir tel qu’il était encore au début du XXe siècle; tous referont, de photo colorisée en image peinte, les rêves délectables que le pays des pharaons a fait naître.


Fous d’Égypte, avec Jean-Pierre Corteggiani, Jean-Yves Empereur et Florence Quentin (2005)

L’Egypte fascine, passionne, continue à déplacer les foules (les expositions ne désemplissent pas, le pays attire quasiment 10 millions de touristes par an). Pourquoi un tel engouement, jamais démenti jusqu’à présent ? Pourquoi une telle passion ? Les discussions pourtant très techniques entre archéologues se transforment en débat public, les découvertes émerveillent bien au-delà des spécialistes. Pourquoi sommes-nous si amoureux de l’Egypte ?
Florence Quentin a voulu poser cette question à trois grands passionnés, très différents mais tous irrémédiablement liés à l’Egypte.
Jean-Yves Empereur nous raconte sa découverte de l’Egypte hellénistique, tout à fait méconnue avant lui, et son parcours d’helléniste qui a trouvé son terrain en Egypte, son amour pour ce pays « qui vous colle aux semelles » et sa défiance aussi vis-à-vis de la civilisation pharaonique.
Jean-Pierre Corteggiani parlera de sa vocation d’enfance qui continue à nourrir sa vie, de son choix d’habiter là-bas, près des sources qu’il aime, mais de sa volonté de résister à la mono-maniaquerie des égyptologues.
Robert Solé se présentera à l’inverse, comme un Egyptien tombé amoureux de la France. Il racontera sa naturalisation, son amnésie et puis, un jour, sa volonté de remonter le temps, de retrouver sa famille et au-delà d’elle, la grande histoire de ce pays, « fou d’Egypte » lui aussi, même si toujours critique.


Bonaparte à la conquête de l’Égypte (2004)

L’expédition française en Egypte a donné lieu depuis deux siècles à d’innombrables récits, études et commentaires.
Depuis l’origine, en effet, elle enflamme littéralement l’imaginaire des Occidentaux. Dans l’esprit de Bonaparte, il s’agissait d’une triple conquête. Conquête militaire, d’abord, pour soustraire aux Anglais un pays riche et bien placé sur la route des Indes. Conquête politique, ensuite, pour rallier les Egyptiens et leur  » apporter les Lumières « . Conquête scientifique, enfin, pour étudier un pays fascinant, grâce à quelque 160 savants et artistes accompagnant 50 000 soldats et marins.
L’expédition a-t-elle permis, comme on l’a longtemps affirmé, de réveiller l’Egypte et de l’introduire dans la modernité ? Ou faut-il la considérer, avec des historiens arabes contemporains, comme la première agression occidentale contre l’Orient musulman ? Ce fut en tout cas un choc violent entre deux cultures, aux conséquences incalculables. L’ample et passionnant récit de Robert Solé restitue cette expédition dans toutes ses dimensions – politique, militaire, culturelle et scientifique – en s’appuyant sur de nombreux témoignages directs et sur les études les plus récentes.
Les grandes batailles (Aboukir, Pyramides, Saint-Jean-d’Acre…) et les révoltes contre l’occupant y alternent avec des scènes de la vie quotidienne, les explorations scientifiques, la découverte de la civilisation pharaonique et les étonnantes proclamations promusulmanes de Bonaparte qui n’hésite pas à se présenter comme un envoyé de Dieu…


Le Grand voyage de l’obélisque (2004)

C’est le plus vieux monument de Paris. Même s’il n’a été érigé sur place de la Concorde qu’en 1836, l’obélisque date du treizième siècle avant Jésus-Christ. Il a donc plus de trois mille ans. Sa présence au coeur de la capitale témoigne d’une passion française pour l’Égypte. Une somme incalculable d’énergie, d’ingéniosité et d’audace a été nécessaire pour aller prendre à Louqsor ce monolithe de deux cent vingt tonnes, lui faire descendre le Nil, traverser deux mers, remonter la Seine, puis l’ériger sur la plus belle place de Paris. Cette étonnante aventure, marquée par toutes sortes de péripéties et de débats, a duré près de six ans.


Voyages en Égypte, avec Marc Walter (2003)

Depuis l’Antiquité, l’Egypte a toujours attiré les voyageurs. Mais l’invention de la photographie, en 1839, permet de découvrir autrement la vallée du Nil. Trois décennies plus tard, l’apparition sur le fleuve des premiers bateaux à vapeur de l’agence Cook fait naître une nouvelle catégorie de voyageurs: les touristes. Ils sont encore en très petit nombre, et leur séjour en Egypte dure plusieurs semaines, parfois une saison entière. Des hôtels mythiques accueillent ces privilégiés, célèbres ou inconnus, dans le désert du Caire, à Louqsor ou à Assouan. Leur périple est raconté ici avec d’émouvantes images et divers documents, mais aussi avec leurs propres mots.


La Pierre de Rosette, avec Dominique Valbelle (2001)

En juillet 1799, un officier de Bonaparte en Egypte faisait une découverte bouleversante. La stèle de granit qu’il venait de mettre au jour près de la ville de Rosette portait un même texte gravé en trois écritures différentes : en grec, en démotique et en hiéroglyphes. Pour la première fois, on disposait d’un outil pour déchiffrer l’écriture égyptienne, que plus personne ne savait lire depuis quatorze siècles ! Une fantastique aventure intellectuelle cmmençait, qui allait aboutir à l’eurêka de Champollion. Brusquement, tout s’éclairerait. L’Egypte ancienne, muette depuis si longtemps, se mettrait à parler…


Dictionnaire amoureux de l’Égypte (2001)

Je ne me lasse pas de découvrir l’Egypte. Elle est devenue pour moi un gigantesque puzzle, dont chaque nouvelle pièce vient éclairer un peu plus une histoire de soixante siècles et une société de plus de soixante-dix millions d’habitants. Cet abécédaire en est le reflet : il passe sans complexe de Nasser à Néfertari, des mamelouks aux momies, de la pyramide de Chéops au Quatuor d’Alexandrie … Le lecteur y trouvera quelques occasions de vagabonder hors des sentiers battus, en compagnie de personnages aussi divers qu’Hérodote, Champollion, Pierre Loti, Naguib Mahfouz, Oum Kalsoum, qui se sont essayés, au fil du temps, à comprendre l’Egypte, à la célébrer ou à l’incarner.


Les Savants de Bonaparte (1998)

Ingénieurs, astronomes, chimistes, naturalistes, dessinateurs ou imprimeurs, ils sont plus de cent soixante «savants et artistes» à accompagner l’armée d’Orient en juillet 1798. Parmi eux, quelques grands noms de l’époque, comme Monge, Berthollet, Vivant Denon ou Dolomieu, et de jeunes inconnus, comme Geoffroy Saint-Hilaire, qui se feront un nom dans la vallée du Nil. Grâce à leur travail minutieux, le pays des pharaons sera révélé au reste du monde. La publication de la monumentale Description de l’Egypte donnera toute sa dimension à cette aventure scientifique sans égale.


L’Égypte, passion française (1997)

Cela fait longtemps que l’Egypte fascine les Français. Ils ne se sont pas contentés de la visiter, en curieux ou en touristes. Le savants et artistes emmenés par Bonaparte ont tenté de la comprendre, entre deux coups de fusil. Plus tard, Champollion déchiffrera les hiéroglyphes, Auguste Mariette crééera le Musée du Caire et les saint-simoniens rêveront du canal de Suez, que Ferdinand de Lesseps réalisera… A cette passion française répond dès le départ une attirance des Egyptiens pour la patrie de Voltaire. Très tôt naîtra ainsi, sur les bords du Nil, une «France égyptienne», avec sa presse florissante, ses salons littéraires et ses écoles prestigieuses. C’est cette formidable aventure commune, dont les héros sont des égyptologues, des ingénieurs, des écrivains, des enseignants et quelques malfrats, mais d’abord les peuples eux-mêmes, qui est racontée ici.


Le Défi terroriste (1979)

Le terrorisme politique pose aux démocraties un redoutable dilemme. Peuvent-elles y faire face, le réprimer, voire tenter de l’éliminer, sans renoncer pour autant à leurs principes ? Au printemps 1978, l’enlèvement puis l’assassinat d’Aldo Moro, président de la Démocratie chrétienne, après plusieurs semaines d’un extravagant suspense, a fait de l’Italie un cas emblématique. A travers un récit détaillé de «l’affaire Moro» et une analyse méticuleuse de la société italienne, ce livre tente de dégager quelques leçons à l’usage de l’Europe.


Les Nouveaux chrétiens (1975)
On a rangé les chapelets, oublié les péchés, enterré le latin ; les prêtres sont à l’usine, se marient ou lèvent le poing… Une image d’Epinal en chasse une autre. Mais le nouveau tableau n’a ni la sérénité de l’ancien ni sa fixité : il est mouvant, encore flou et assez troublant. L’Eglise catholique, au lendemain de Mai 68, n’avance plus à pas de clerc. En quelques années, cette institution deux fois millénaire a davantage changé qu’au cours des trois siècles précédents. Tous ses membres n’en sont pas pour autant au même point. Seuls quelques uns sont passés successivement de l’obéissance à la réforme, de la réforme à la contestation, et de la contestation à une indifférence un peu suspecte. S’il compte des prophètes et des sages, une gauche, un centre et une droite, le nouveau christianisme n’en reste pas moins un dans la démarche : relativiser l’accessoire qu’on avait fini par prendre pour l’essentiel, et déchiffrer la foi que l’on croyait acquise une fois pour toutes. C’est à travers des portraits imaginaires que sont présentés ces « nouveaux chrétiens » des années 1970.

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